La rentrée scolaire 2022-2023 est fixée pour ce Lundi 05 septembre sur toute l’étendue de la République Démocratique du congo (RDC) d’après le ministère national de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST).
Cependant, il s’observe encore des divergences des points de vue entre différents syndicats des enseignants à ce sujet.
Au Sud-Kivu, le Syndicat des Enseignants des Ecoles Conventionnées Catholiques (SYNECAT) confirme la reprise des cours dans toutes les écoles de la province ce 05 septembre.
C’est ce que fait savoir son porte parole Jacque Cirimwami. Pour lui, l’effet de confirmer la rentrée scolaire malgré les divergences entre notamment les syndicats des enseignants et le gouvernement montre la bonne foi des professionnels de la craie à enseigner avec espoir que cet acte va pousser les autorités à honorer leur promesse.
“Plusieurs promesses étaient faites par le gouvernement à notre égard dont notamment l’augmentation de 30% sur notre salaire actuel évalué à deux cent trente mille (230.000) Franc Congolais soit (115 USD), le respect des accords de Mbuela Lodge où on s’était convenus qu’à partir du mois d’octobre il y aura 30% d’augmentation du deuxième pallier pour tous les enseignants de l’école primaire et secondaire. Nous débutons les cours le lundi prochain pour éviter que le gouvernement ne confirme notre routine de grever à chaque rentrée scolaire. Nous avons donc changer la formule. Nous allons attendre en octobre. Le gouvernement a cependant intérêt à s’occuper de nos desiderata afin de sauver l’année scolaire 2022-2023 et lui éviter des grèves qui ne font que retarder nos enfants”, Explique-t-il.
Ainsi, notre source souligne que la reprise de cours est synonyme d’un préavis au gouvernement, au cas où il ne respecte pas ses engagements, il entendra parler des enseignants.
Le SYNECAT appelle de ce fait les enseignants à reprendre le chemin de l’école ce lundi tel que fixé par le ministère de tutelle, un appel lancé au cours d’une réunion de restitution des travaux de Mbuela Lodge tenue dimanche dernier à Kinshasa.
Deo kulila.