L’Association pour la Promotion et l’Inclusion des personnes Albinos (APIA) appelle le gouvernement congolais à mettre en valeur les compétences des personnes albinos dans la gestion de la chose publique.
L’appel a été lancé ce lundi 13 juin 2022 par l’association APIA à l’occasion de la célébration de la journée de l’albinisme.
C’est sous le thème “unis pour faire entendre nos voix”, que l’association pour la promotion et l’inclusion des personnes albinos (APIA) a célèbre cette journée internationale dans la ville de Bukavu.
À cette occasion de la huitième édition depuis que les nations unies ont consacré la journée du 13 juin de chaque année à cette catégorie des personnes qui semble être marginalisées par la communauté partout dans le monde, ces dernières tiennent à sensibiliser la société et les familles à leur accorder la considération qu’elles méritent.
Le coordonnateur de APIA Juvenal Lushule fait savoir que cette catégorie des personnes est marginalisée même par le gouvernement qui ne tient pas compte de ces dernières dans les instances de prise des décisions.
” Nous devons tous nous liguer ensemble avec les personnes non albinos qui sont nos partenaires et les tenant du pouvoir qui nous écoutent afin que les voix des personnes albinos soient entendues et que nous puissions retrouver nos droits comme d’autres personnes conformément à la constitution. Nous saluons tous les albinos en général et ceux de la province du Sud-Kivu en particulier avec qui nous menons la même lutte afin d’intégrer la personne albinos dans la communauté ” a indiqué Lushule.
Le coordonnateur provincial de APIA pense que l’inclusion de cette catégorie des personnes dans communauté devrait partir de la décision du gouvernement qui en écoutant leurs requêtes peut penser à cette catégorie qui ont aussi des valeurs sociales et intellectuelles qui peuvent contribuer pour le développement de la société et de toute la nation.
Notre source appelle les personnes albinos à ne pas baisser les bras et continuer la lutte pour atteindre ensemble l’objectif visé.
Gisèle Bashwira