RDC : La nouvelle loi électorale : une hécatombe dans le microcosme politique congolais

Les nouvelles innovations contenues dans la loi électorale, actuellement en examen à l’Assemblée nationale,  ont suscité une hécatombe au sein du paysage politique en République démocratique du Congo. En toile de fonds, le seuil de représentativité fixé à 3%, la caution et la machine à voter opposent farouchement les acteurs politiques.

 Le député national  Delly Sesanga, dans son analyse, en démontre les méfaits et croit que seuls quelques partis pourraient être représentés aux élections prochaines ; ce qui est un recul démocratique.

Selon Sesanga, voici 21 partis politiques seulement survivraient dans la mesure où le seuil pourraient être réduit à 2% et à 1%.

En cas d’un seuil de représentativité de 3%,  seuls six partis s’en sortiraient, notamment le PPRD, le PPDD,  le MSR, le PALU, l’UDPS et  l’UNC.

Il estime que le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) passerait à la trappe.

En cas de seuil de 2%, seuls 11 partis y trouveraient leur compte. En plus de six précédentes, s’ajouteraient  5  dont  l’AFDC, le MLC, l’ECT, l’ARC et le RRC.

Enfin si le seuil est abaissé à 1%, 10 nouveaux partis se grefferont aux 11 premiers. Ce qui fait un total de 21 partis. Il s’agit du PDC (Endundo), l’UCP, l’UFC (Kengo), la CCU (Mende), l’UNAFEC (Kyungu), l’UNADEF (Mwando), le MIP, le RCD/K-ML, le CPR, la CCU, et l’UDCO.

Au total, près de 700 partis politiques sont enregistrés en République démocratique du Congo. Dans cette logique, plusieurs en seront majoritairement écartés.

Delly Sesanga qualifie de discriminatoire et d’anti-démocratique la nouvelle loi électorale qui, d’après lui, vient enraciner la dictature en République démocratique du Congo.

Jean-Marie Mulume

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.