Le verdict en appel dans l’affaire dit de “100 jours” mettant en cause l’ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe et ses coaccusés (Sammy Jamal et Muhima Ndole) vient de tomber ce jeudi 23 juillet 2022. Enfin, le président national de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) est acquitté par la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe pour faute de preuves, affirme son avocat à nos confrères de Actualité.cd.
Pour rappel, précédemment, la Cour de cassation avait annulé l’arrêt de la cour d’appel ayant condamné à 13 ans de prison pour détournement de fonds publics l’ancien président du chef de l’État Vital Kamerhe, et avait renvoyé le dossier devant de nouveaux juges.
Ceci poursuit l’avocat du président de l’UNC , parceque la Cour avait estimé que le juge d’appel avait “violé le droit de la défense” de Monsieur Kamerhe en rendant sa décision qui le condamnait à 13 ans de prison pour détournement des deniers publics, alors que “l’affaire n’était pas en état d’être jugée”.
Kamerhe avait été condamné en avril 2020 à 20 ans de prison pour détournement de près de 50 millions de dollars alloués à la construction de maisons préfabriquées pour des militaires et des policiers, dans le cadre d’un programme qui devait lancer le mandat du président Tshisekedi.
Ensuite, cette peine avait été réduite à 13 ans de prison en appel en juin 2021. Lors des audiences, ses avocats avaient dénoncé “un procès politique pour l’empêcher de se présenter comme candidat aux élections présidentielles de 2023”.
L’ancien président de l’Assemblée nationale et ex directeur de cabinet du président Congolais Félix Tshisekedi est donc enfin libre.
À Bukavu chef-lieu de la province du Sud-Kivu, des cadres, militants et sympathisants de l’UNC parti cher à Kamerhe sont à liesse. Ils célèbrent cet acquittement de leur président national.
Rédaction