RDC-Elections : Voici 5 recommandations de la Société civile du Sud-Kivu aux parties prenantes

Le Président du Bureau de coordination de la Société Civile du Sud Kivu, Maitre Patient Bashombe,  a, lors d’un point de presse du 13 novembre 2017, invité toutes les parties prenantes à favoriser un climat apaisé pour la tenue des élections longtemps attendues par le peuple Congolais.

Cette structure citoyenne appelle au sens élevé de responsabilité pour chercher un consensus et une harmonisation des vues au tour de ce calendrier.

Cinq recommandons ont été adressées à toutes les institutions et personnalités impliquées afin que la tenue des élections soit effective en RD Congo:

Au chef de l’Etat, de se prononcer sur ce calendrier et de rassurer toute la population qu’il ne briguera pas un nouveau mandat.  « Ceci pourra dissiper toutes les suspicions  qui pèsent au tour d’un éventuel referendum. De faire pression au parlement et au gouvernement pour que des dispositions utiles soient prises de manière à répondre aux contraintes évoquées par la CENI », estime Me Bashombe.

Au parlement, de voter urgemment  toutes les lois nécessaires et essentielles pour le parachèvement du processus électoral. De prioriser l’adoption de la loi électorale en ce mois de Novembre  à la place du projet de loi sur les Asbl proposée par le ministre de la justice « qui semble chercher à torpiller la paix sociale en réduisant sensiblement les droits d’association  constitutionnellement garantis ».

Au gouvernement, de prioriser le financement effectif du processus électoral et d’améliorer les conditions sécuritaires sur l’ensemble du territoire national. De prendre des mesures idoines pour répondre aux contraintes lui adressées par la CENI.

A la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI), de rester la plus indépendante possible en vue d’améliorer sa crédibilité vis-à-vis de la population et de toutes les parties prenantes. De communiquer suffisamment surtout lorsque le responsable référé dans ses contraintes soulevées n’est pas satisfait à leurs obligations.

Aux partis politiques, de se préparer aux élections. D’éviter de manipuler les jeunes par les actes de violence pour réclamer les élections.

Au peuples représentés par la société civile et  les forces vives, de prendre acte de ce calendrier. De le vulgariser et maintenir une pression non violente  pour que les élections  présidentielles couplées aux législatives nationale et provinciale se déroulent en 2018 et pas au-delà. De mettre en place un observatoire de monitoring de l’exécution des activités électorales contenues dans ce calendrier et de veiller sur les mesures d’atténuation de ces dix-sept contraintes. De s’impliquer davantage dans la formation, l’éducation et la surveillance électorale.

Aux partenaires à la coopération, de soutenir et accompagner le processus électoral notamment par l’appui financier et logistique à la CENI et aux organisations à la société civile. De poursuivre les  bons offices auprès du président de la République, du  gouvernement, du parlement et  de partis politiques pour que  chaque acteur s’engage résolument et donne des garanties solides pour la tenue réussie des élections.

Vave Ruhurumba Nelson

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