Quelques jours après la publication du calendrier électoral par la CENI, l’Abbé Bahala, ancien président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC) en République démocratique du Congo, félicite la centrale électorale pour cette publication.
L’Abbé Bahala estime que l’essentiel est de trouver le financement pour la tenue effective des élections puisque le calendrier a répondu à la préoccupation politique.
« Aujourd’hui il faut maintenant mettre le cap sur l’essentiel, trouver des finances, il faut que dans la loi budgétaire qui va être votée au Parlement que l’argent qui va être donné à la CENI soit clairement mentionné, il faut que le plan de décaissement soit défini (…) Ce calendrier répond à une préoccupation politique parce que les accords ont décidé de coupler les élections présidentielle, législatives et provinciales, c’est une décision politique qui aura des conséquences », a-t-il déclaré.
Pour lui, le calendrier n’a pas été publié puisque l’ambassadrice des Etats-Unis était arrivée en RDC mais puisque le peuple voudrait savoir à quelle date il lui faudra élire ses dirigeants.
« Le calendrier dit-il, n’a pas été publié parce qu’une simple ambassadrice des USA est venue et que c’est elle qui a donné le calendrier, le calendrier a été publié parce que nous congolais nous voulons savoir à quel moment nous allons voter nos dirigeants, il ne faut pas minimiser la pression interne », a dit Bahala.
L’ex patron du CSAC n’est pas d’avis sur la refonte de la CENI prônée par certains politiques qui risquerait de retarder les élections.
« Rejeter chaque fois le calendrier électoral ce n’est pas faciliter à la CENI d’organiser les élections. On veut aller aux élections et on demande la restructuration de la CENI? Lorsqu’on a voulu remplacé Malu Malu et Ngoy Mulunda ça pris du temps, chercher à restructurer la CENI aujourd’hui c’est vouloir ne pas voir les élections être organisées », a-t-il souligné.
Evariste Murhula