Le Groupe d’Alerte Précoce de l’Association des Femmes des Médias (AFEM) en collaboration avec les femmes membre du groupe Femme au Fone dénoncent le cas de viol de seize (16) femmes la semaine dernière à Nguliro, un sous village de Cifunzi en groupement de Kalong en territoire de Kalehe dans la province du Sud-Kivu.
Le GAP-Kalonge renseigne que les victimes quittaient BunyaKiri pour Kalonge avec chacune un bidon de vingt (20) litres d’huile de palme, une activité commerciale qu’elles exercent quotidiennement ainsi que d’autres biens pour nourrir leurs familles.
Toutes ces femmes ont été violentées par des hommes armés non autrement identifiés dans ce village située entre Kalonge et Bitale.
Tout en condamnant ces actes criminels, les GAP/KALONGE encourage d’autres femmes qui empruntent chaque jour ce tronçon forestier de dénoncer chaque fois lorsqu’elles sont victimes ou témoins de tels actes afin qu’un jour les auteurs répondent à leurs actes.
Par la même occasion, ce Groupe d’Alerte Précoce de AFEM dénonce et est indigné par la féminisation de la sorcellerie à Kalonge, allant même à tuer certaines femmes en plein jour sans procès ni jugement.
Les sources sur place indiquent que cette situation devient récurrente car il ne se passe plus un mois sans signaler les cas des viols et autres tracasseries dans le dit territoire de Kalehe et malheureusement les victimes préfère se taire pour leur sécurité.
Le GAP de Kalonge demande par ailleurs, à l’Etat congolais de vulgariser l’édit portant interdiction de justice populaire sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu et organiser les audiences foraines et pédagogiques chaque fois qu’un présumé auteur de viol sur les femmes et jeunes filles est identifié à Kalonge.
Gisèle Bashwira