Kabare: Les autorités appelées à doter le centre de santé de Murhesa des locaux supplémentaires pour une meilleure prise en charge des malades

Les conditions de prise en charge des malades dans le centre de santé Murhesa situé dans le groupement de Mudaka au Sud-Kivu, restent déplorables depuis les trois mois derniers. Une situation qui met en danger les vies des patients internés dans cette structure sanitaire.

Selon le constat fait par un reporter de Jambordc.info le week-end, dans chaque petite salle de ce centre de santé, on peut compter 2, 3, 4 voir même 5 malades sous perfusion sur un même lit.

Cette formation sanitaire étatique compte 5 petites salles qui servent notamment, de la maternité, la consultation externe, l’observation, la consultation pré-scolaire, consultation pré-natale, le dépistage volontaire et la consultation poste-natale. Ce centre de santé de Murhesa à également un laboratoire mais qui manque un cadre d’exercice et un microscope.

Interrogé à ce sujet, l’infirmier titulaire du centre de santé Murhesa, Bushunju Cihonzi Moïse fait savoir que ce centre est passé de 319 à 635 malades accueillie dans le mois d’Avril et pour ce mois de Mai 657 malades sont déjà enregistrés. Il déplore l’insuffisance des salles pour recevoir les malades.

“Nous sommes un centre de santé étatique, et il y a de cela trois mois que nous avons observé un engouement des malades qui viennent se faire soigner ici mais nous sommes heurtés sur le problème des salles. Nous constatons que dans chaque salle il ya 10 où 12 patients internés et dans chaque lit 3 à 5 personnes suite à une petite capacité d’accueil. Plusieurs femmes enceintes n’arrivent plus à venir accoucher ici dans ce centre de santé à cause de ce problème”. Jusque là nous n’avons pas une salle qui peut nous aider à conseiller les femmes, nous n’avons pas une salle pour la consultation pré-scolaire et pré-natale mais également nous n’avons pas un laboratoire”, confie Cihonzi Moïse, infirmièr titulaire du centre de santé de Murhesa

Ce denier appelle les autorités tant provinciales que nationales et les Organisatios Non-Gouvernementales (ONGs) de bonne volonté, d’intervenir dans l’urgence en dotant ce centre de santé avec d’autres locaux supplémentaires pour permettre une meilleure prise en charge des malades.

Natasha Balegamire

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