Le président français, Emmanuel Macron, a rassuré, mercredi 29 novembre 2017, qu’il plaide pour la tenue des élections dans le respect de la constitution et s’oppose au projet d’un 3e mandat du chef de l’Etat congolais sortant.
Interrogé par Rfi-France 24 à Abidjan en marge du sommet de l’Union africaine-Union européenne, Macron, cité par 7sur7.cd, assure avoir eu langue sur la question du respect de deux mandats constitutionnels en RDC. Avec le guinéen Alpha Condé, président de l’Union Africaine, pas question donc d’un troisième mandat pour le président Joseph Kabila. Il a renouvelé cette position de fermeté lors d’un entretien avec le rwandais, Paul Kagame, qui doit prendre dans quelques mois les rênes de l’Union africaine.
Des sources proches du président de l’hexagone indiquent que le chef de l’Etat français aurait changé la forme pour faire passer ses messages, préférant la discrétion aux déclarations tapageuses.
« Le régime de Kinshasa doit montrer sa bonne foi et offrir toutes les garanties pour que les élections se tiennent comme fixé par la calendrier électoral publié par la commission électorale », a expliqué un diplomate français.
A l’Elysée, un haut fonctionnaire a laissé entendre que Macron va durcir le ton contre tous les présidents africains qui veulent s’éterniser au pouvoir.
Et en prenant une position nuancée dans la forme contre les crises politiques en RDC et au Togo, Emmanuel Macron, a redit son attachement à la démocratie et en appelle à la consolidation par l’Union africaine.
Evariste Murhula