Elections : Vital Kamerhe appelle la population à réclamer dignement son droit fondamental

Le président de l’Union pour la nation congolaise, Vital Kamerhe, lancé un appel vibrant à la population du Sud-Kivu pour exiger la tenue des élections en décembre conformément au compromis politique de la Saint Sylvestre. C’était au cours d’une conférence de presse tenue ce 25 juillet à sa résidence sur avenue Fizi en commune d’Ibanda.

«Pour nous, le 31 juillet c’est la fin de l’enrôlement. Et le peuple congolais, dans la dignité et de façon pacifique, doit aller accompagner tous ceux qui vont organiser, avec l’UNC, une grande manifestation pour aller déposer le mémorandum à la CENI pour lui dire, ne porte pas cette responsabilité de priver au peuple congolais son rendez-vous avec l’espérance », a-t-il articulé.

Le patron de l’UNC rassure que des actions pacifiques seront mises en œuvre pour contraindre le pouvoir à laisser le peuple se choisir les dirigeants.

« Nous allons continuer à rappeler au pouvoir, par des actions concrètes, que les élections doivent se tenir en décembre et que réclamer les élections, c’est un droit du peuple. Donnons-nous la main, levons-nous exigeons les élections. Que le peuple lui-même, en toute liberté, puisse dire qui va présider à sa destinée », a-t-il insisté.

L’ancien président de l’Assemblée nationale « met en garde quiconque veut violer les fondamentaux de l’accord » qu’il souligne en 4 points :

  1. On ne doit pas réviser la Constitution ou faire le référendum « et nous ajoutons», on ne doit pas proclamer l’état d’urgence.
  2. De même, l’actuel président ne briguera pas un troisième mandat pour dire qu’il ne se représentera pas à l’élection présidentielle prochaine.
  3. Tous, avions accepté que nous organiserons les élections en décembre 2017, c’était la prolongation maximum.
  4. Organiser les élections pour une alternance démocratique, pacifique et apaisée dans notre pays pour la première fois et que nous commencions à écrire l’histoire du Congo sur une page blanche.

Il rejette toutes raisons de manque des moyens car, selon lui, la MP avait rassuré à la communauté internationale qu’elle n’aurait pas besoin d’une aide puisque tout était déjà prêt pour l’organisation des scrutins.

De même, Vital Kamerhe réaffirme que les dernières élections avaient été organisées alors que le pays faisait face au CNDP et à d’autres groupes armés en brousse à l’époque.

Jean-Marie Mulume

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