Bukavu/J.I de la Jeunesse : L’éducation sur la santé sexuelle, un grand défi à relever pour plusieurs parents

L’humanité célèbre la Journée Internationale (JI) de la jeunesse ce 12 Août.

A Bukavu, plusieurs jeunes demeurent confrontés à un manque d’information nécessaire sur leur santé sexuelle et reproductive malgré des nombreux projets et campagnes de sensibilisation initiés par les organisations non gouvernementales relatifs à cette thématique.

De ce fait, la rédaction de jambordc.info s’est entretenue ce vendredi 12 Août avec quelques parents sur comment ils transmettent à leurs enfants des informations sur la sexualité.

Anne Marie Bulonza habitante de pesage indique que ce n’est pas facile de discuter avec les enfants sur les questions liées à la santé sexuelle.

“Pour moi j’essaie de parler un tout petit peu à mes deux grandes filles seulement et surtout quand elle me posent des questions par exemple sur comment vivre avec leurs copains dans une relation amoureuse. Moi même j’ai grandi dans une famille où je n’avais personne pour me coacher en cette matière et cela fait en sorte que je me sens mal à l’aise quand je dois en parler à mes enfants”, Explique-t-elle.

De son côté Fiston Akili père de 5 enfants renseigne que cette tâche revient à sa femme.

” Chez moi c’est ma femme qui a ce devoir là de parler aux enfants de ces questions là de sexualité. Moi de mon côté je ne saurais pas par où commencer pour discuter de cela, vraiment c’est très difficile”, Renseigne ce papa.

Furaha Byamungu quant à elle dit se limiter aux soins corporels.

“Moi je conseille principalement mes enfants sur comment observer avec efficacité leur hygiène. Par exemple aux filles je leur dit que faire en cas des règles menstruelles. Quant aux questions liées à faire l’amour, utiliser les préservatifs, baiser les garçons ma langue demeure lourde à cela et c’est donc un grand défi à relever”, Précise-t-elle.

Il importe de signaler que ce manque d’information sur les questions de la santé sexuelle et reproductive pousse aujourd’hui plusieurs jeunes à avoir des infections sexuellement transmissibles, maladies sexuellement transmissibles, des grossesses indésirables, aux avortements volontaires et les exposent ainsi à beaucoup d’autres conséquences.

Natasha Balegamire

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