Bukavu/Identification des bus et taxis: Certains chauffeurs des engins non enregistrés parlent des fonds réunis hors délai

Un jour avant l’expiration du délai accordé aux chauffeurs et propriétaires des véhicules de transport en commun pour peindre leurs engins en couleur jaune, certains taxis et bus demeurent non peints.

Dans un entretien avec jambordc.info ce 6 octobre, certains chauffeurs font notamment allusion au manque d’argent.

Certains chauffeurs interrogés par un reporter de votre radio disent ne pas contester la mesure de l’autorité provinciale mais n’ont pas encore totalisé le montant voulu de 180$ pour le chaulage et 30$ pour la numérotation de leurs engins.

D’autres encore ajoutent qu’ils ramenaient cela chaque fois au lendemain parce qu’ils devaient mettre longtemps sur la file d’attente avant de voir leurs véhicules être peints ou encore détenir un numéro ce qui était un manque à gagner.

L’un d’eux Murhula Mashimango dit que son véhicule n’est pas peint pas par négligence.

” Mon véhicule n’est pas chaulé c’est n’est pas par dédain face à la mesure mais c’est à cause d’un problème lié aux finances. Les charges familiales nécessitant l’argent étant nombreuses, je n’ai pas pu réunir l’argent exigé pour l’identification dans le timing. Je vais faire de mon mieux pour que je sois en ordre avant de rouler après ce 6 octobre pour éviter d’être victime de la tracasserie de la police de circulation routière pendant la période de bouclage.”, Confie-t-il.

Notre source demande toute fois au gouvernement provincial du Sud-Kivu d’éclairer la population sur l’utilisation de fonds perçus relatifs à ce processus pour plus de clarté parce qu’au moment venu, poursuit-il, les habitants devront réclamer la contrepartie de cette taxe.

Retenez que cette période de deux mois accordé aux propriétaires des taxis-bus et voitures pour peindre leurs leur véhicule et détenir un numéro d’immatriculation expire ce jeudi 06 et le bouclage débute sans transition ce vendredi 07 octobre 2022.

Un processus initié pour lutter contre l’infiltration du secteur de transport à Bukavu.

Philémon Mutula

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