Bukavu : Abbas Kayonga comparait devant le tribunal militaire

Un procès opposant le ministère public contre Abbas Kayonga est ouvert depuis lundi 06 novembre 2017 par le tribunal militaire, garnison de Bukavu, siégeant en chambre foraine.
Ce premier jour, l’audience en procédure de flagrance tenue à l’auditorat militaire, a consisté à l’identification de l’accusé et d’une vingtaine de ses proches.
L’ancien coordonnateur de la cellule de lutte contre la fraude minière, Abbas Kayonga, est poursuivi pour huit griefs notamment la détention illégale d’armes, dissipation d’armes de guerre, violation des consignes, assassinat, association des malfaiteurs, incitation des militaires, rébellion et tentative d’assassinat.
Ancien Officier de la rébellion des Forces républicaines fédéralistes (FRF), une milice qui se dit défendre les intérêts des Banyamulenge au Sud-Kivu, Abbas Kayonga a été nommé à la tête de la cellule de lutte contre la fraude minière en Province par l’ancien gouverneur Marcellin Cishambo. Dès lors, il placera une quarantaine d’hommes à sa garde.
Suspendu le 02 novembre dernier par le nouveau Gouverneur de province pour manquement grave (fraude des minerais), il s’opposera aux éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) venu le désarmer, dimanche 05 novembre à son domicile à Muhumba, quartier Nyalukemba, ville de Bukavu.
Cette résistance a conduit à la paralysie de toutes les activités et à la mort de près de 10 personnes dont 7 militaires et plusieurs blessés.
La prochaine audience est fixée au mardi 7 novembre 2017.
Jean-Marie Mulume

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