Depuis la publication vendredi 24 août 2018 de la liste provisoire des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 23 décembre 2018, la polémique enfle.
Si nombre des dossiers ont pu passer à la première épreuve de feu, ceux de six candidats ont été recalés.
De toutes les candidatures rejetées, celle de Jean-Pierre Bemba, soulève des vagues.
Du coup, la Centrale Electorale se trouve sous les feux des critiques les plus acerbes.
L’ opposition crie à l’inféodation de la Ceni par le pouvoir en place.
La Majorité au pouvoir s’appuie sur le respect des lois du pays.
Le Comité Laïc de Coordination et les mouvements citoyens, annoncent la reprise des actions de rue dès la deuxième quinzaine du mois de septembre prochain pour réclamer la “vraie” démocratie.
Dans ces plusieurs sons discordants, c’est un processus électoral apocalyptique qui se dessine.
L’avenir de la Rdc reste à la fois hypothétique et très sombre au regard de la météo politique actuelle qui annonce plusieurs zones de turbulence.
Le sang des congolais risquent encore de couler inutilement à cause des ambitions démesurées d’une classe politique en mal de positionnement.
Dans cet imbroglio savamment entretenu, c’est malheureusement le peuple congolais qui en payera une fois le prix.
L’on a même la nette impression que la classe politique congolaise se complaît aux crises pour en tirer les dividendes.
Sinon, comment comprendre que pour les mêmes problèmes qui reviennent à chaque législature, cette élite congolaise, ne soit pas capable de trouver des solutions idoines durables là où leurs prédécesseurs ont échoue?
On dirait que ces crises artificielles fabriquées dans des officines politiques leur servent de prétexte pour prendre plus de 80 millions de congolais en otage.
Leurs stratégies ressemblent à s’y méprendre à celles de Caligula, d’Hitler, pour ne citer que les deux.
Quoi qu’il en soit, quoi qu’il en coûte, celui qui ne veut pas changer, le changement le changera. Qu’on se le dise !
Eugide Abalawi Ndabelnze