Bukavu: La recrudescence des cas d’insécurité au quartier Nyalukemba, la société civile tire une sonnette d’alarme

La nuit du mercredi à ce jeudi 16 juin n’a pas été rose pour les habitants de l’avenue Irambo au quartier Nyalukemba dans la commune d’Ibanda à Bukavu. Ces derniers se sont réveillés en pleine nuit au rythme de crépitement de balles.

Selon la société civile noyau communal d’Ibanda qui nous livre l’information, la scène s’est déroulée la nuit du mercredi à ce jeudi 16 juin, non loin du Camp militaire Saïo où vivent les familles des militaires de FARDC.

A en croire David Cikuru président de cette structure citoyenne, c’était aux environs de 2h du matin que les malfrats opéraient, alertés par les jeunes du quartier les militaires qui sont à la garde devant la barrières a l’entrée du Camp ont intervenu en échangeant des balles avec ces malfrats avant que ces derniers ne prennent fuite et abandonnés derrière eux les biens qu’ils avaient déjà arracher de la main des pauvres citoyens.

” La même nuit, au niveau de l’avenue Albert kayabu non loin de la Caisse Nationale de Sécurité Social(CNSS) toujours dans le quartier nyalukemba, des présumés voleurs ont attaqué un jeune garçon qui a été molesté au point de perdre la connaissance et ces bandits en ont profité pour récupérer tout ce qu’il avait a sa procession”, rapporte David Cikuru.

Cependant, la société civile noyau communal d’Ibanda dénonce avec véhémence cet énième cas de l’insécurité qui est devenue monnaie courante dans cette partie de la ville de Bukavu.

Pour Cikuru, c’est vraiment déplorable de voir que les malfrats peuvent opérer à quelques mètres d’un camp militaire sans avoir peur d’être appréhendés par les forces de l’ordre.

Il demande aux autorités en charge de la sécurité à mettre en place des mécanismes pour sécuriser la population et ses biens, car selon lui, la population vit en ces jours dans une psychose causée par l’insécurité qui ne dit pas son nom.

Rappelons qu’il ne se passe plus deux jours sans que les malfrats n’operent dans des boutiques, magasins commerciales et dans des résidences familiales du quartier Nyalukemba dont leurs forfaits se matérialisent toujours a l’aide des armes de guerre dont on ignore encore leur provenance.

Deo Kulila

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