Willy Mishiki (Ministre) : “Il faut un troisième dialogue”

Willy Mishiki, vice-ministre de l’énergie et ressources hydrauliques a affirmé jeudi 30 mars qu’il faut un troisième dialogue pour résoudre la crise actuelle en République démocratique du Congo.

Selon le président de l’Union nationale des Nationalistes (UNANA), les évêques de la CENCO ont une grande responsabilité dans  l’échec des négociations sur l’arrangement particulier. Il accuse notamment les évêques catholiques de partialité dans la médiation qu’ils assuraient.

“Je crois qu’il n’y a pas deux solutions. La première, il faut un troisième dialogue. Il faut chercher une médiation qui est neutre. Il faut éloigner comme une peste l’église catholique dans cette affaire parce qu’elle a suffisamment prouvé ses insuffisances”, a dit Willy Mishiki au micro de nos confrères d’Actualite.cd

Le vice-ministre de l’énergie, transfuge du Rassemblement, minimise entre temps l’impact de l’appel  de la plateforme de l’opposition à manifester.

Le Rassemblement de l’opposition a appelé à une journée ville morte le 3 avril et à une grève générale le 5 avril prochain. Il a aussi promis des manifestations pacifiques jusqu’au 24 avril.

Mais pour Willy Mishiki, c’est du déjà-vu.

“Mais ce n’est pas pour la première fois. Même du vivant de Tshisekedi, le 19 et 20 décembre ont échoué. Ce que les congolais ne comprennent pas est que depuis le 31 octobre 2016, lorsqu’un groupe de membres influents du Rassemblement est allé signé l’Accord du 18 octobre, nous avons dit d’ailleurs à travers ma modeste personne qu’il y a une ère nouvelle qui vient de commencer et que plus jamais on ne parlera des journées villes mortes encore moins des manifestations violentes. Nous l’avons dit et aujourd’hui on nous donne raison. Je suis en contact avec la base de l’UDPS, elle veut le pouvoir, elle veut la paix, elle veut avoir sa primature. Tout le reste ce sont des calculs des politiciens “, a-t-il conclu.

Les évêques de la CENCO ont affirmé mettre fin à leur médiation au dialogue politique en RDC le 27 mars dernier. Le président Joseph Kabila a pris acte de la fin de la « mission des bons offices » de la CENCO et a promis de s’investir pour l’harmonisation des vues et l’application de l’accord signé le 31 décembre 2016.

Sandra Safi

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