Sud-Kivu : La journée ville-morte quasi observée à Bukavu

La journée ville-morte décrétée par les forces vives de la province du Sud-Kivu n’a pas été respectée par toute la population. Dans la ville de Bukavu, alors que certains ont répondu à l’appel, d’autres ont vaqué paisiblement à leurs activités.
Dans un constat fait par un reporter de Jambordc.info au quartier Nyalukemba situé au cœur de la ville, des écoles catholiques telles que le Collège Alfajiri, l’Institut Nyalukemba, le lycée Cirezi et l’EP Sainte Jeanne de Lestonnac ont étudié comme d’habitude. Les autorités scolaires, les enseignants et les élèves se sont présentés à l’école.
Contrairement aux écoles privées dont le lycée Arche d’alliance appelé Ecole belge, le complexe scolaire Lapereaux, l’institut Mushere, le complexe scolaire Espoir 1. Quelques enseignants se sont présentés mais aussi un nombre réduit d’élèves et ont replié bagage.
Par ailleurs, des boutiques et magasins ont ouvert leurs portes. Les services publics fonctionnent normalement.
Au marché de Nguba, la situation est timide. Quelques vendeurs étalent leurs marchandises en attente des clients.
Les forces sociales et politiques ont appelé à observer une journée ville-morte, mardi 20 février, pour dénoncer l’insécurité devenue chronique dans la province du Sud-Kivu, au lendemain d’une attaque sanglante survenue dans les communes d’Ibanda et Kadutu, faisant mort d’hommes et beaucoup de biens pillées.
Patrick Kambale

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