RDC: Le discours de Joseph Kabila sur l’état de la nation annoncé pour ce vendredi

Ça y est. Les deux chambres du parlement se réunissent en congrès le vendredi 22 juin 2018 au palais du peuple  à Kinshasa, a appris Jambordc.info  des sources proches du parlement congolais. Occasion pour le Président de la république, Joseph Kabila, de tenir son discours sur l’état de la nation devant les députés nationaux et les sénateurs réunis dans la salle des Congrès. Mais, le message annoncé de ce vendredi a vocation à ne pas être comme toutes les adresses précédentes réunies.

Et pour cause : il survient dans un contexte particulier, voire critique pour la RDC. A savoir à six mois des élections, dont la présidentielle, qui auraient dû se tenir fin 2016. Des échéances qui ont ceci de spécifique que, d’après la Constitution, le chef de l’Etat sortant ne peut plus se représenter.

Dans l’opinion, le message très attendu du Raïs suscite à la fois des attentes généralisées et des interrogations.

Nombreux sont ceux qui pensent déjà que le congrès de ce vendredi sera l’occasion pour le Raïs, de donner suite à la sempiternelle et récurrente préoccupation de nombreux Congolais, partisans de l’Opposition, sur son avenir politique. Bref, la problématique de la candidature du Président Joseph Kabila à la présidentielle notoirement annoncée pour le 23 décembre prochain.

Côté de la Majorité présidentielle, on estime cependant qu’aucune disposition de la constitution n’oblige le Président de la République en fonction, de dévoiler ses ambitions au stade actuel du processus électoral.

« Le Chef de l’Etat se prononcera sur cette question le moment venu », entend-t-on dire dans les milieux des sociétaires de la coalition au pouvoir en RD Congo. Ici aussi, des observateurs indépendants pensent que la déclaration de Joseph Kabila sur sa représentation ou non au scrutin du 23 décembre, « n’a aucun impact direct sur le processus électoral ».

A dix jours de la célébration du cinquante-huitième anniversaire de l’accession de la RD Congo à la souveraineté nationale et internationale, les Congolais brûlent d’impatience de connaitre ce que dira leur Chef de l’Etat.

« Que Joseph Kabila se prononce maintenant ou plus tard qu’il sera ou ne sera pas candidat à sa propre succession, ce n’est pas cela qui ferait que les élections puissent se tenir effectivement à la date prévue ou qu’elles soient postposées pour des raisons éventuelles », a déclaré un acteur politique se réclamant ni de l’Opposition ni de la Majorité présidentielle.

Eugide Abalawi Ndabelnze

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