La crainte que la SADC ne s’installe en République démocratique du Congo pour proposer ou imposer un nouveau dialogue, pousse Hippocrate Marume à penser que son apport n’est pas la bienvenue. Il ne perçoit pas la présence de la SADC comme une ingérence dans le processus électoral, mais craint que son apport ne vienne une fois de plus jouer négativement sur la souveraineté du pays.
Lors de l’émission J-Débat de ce vendredi 2018, crainte et désespoir se font entendre dans ces analyses.
« La SADC n’est pas la bienvenue si elle ne vient pas accompagner le processus électoral. J’ai une crainte je pense qu’elle ne soit là pour imposer ou proposer l’organisation de dialogue car ce n’est pas à exclure. C’est pour dire que rien ne va dans le pays, je crains que ça ne puisse jouer négativement au processus électoral en cours», déclare Hippocrate.
La majeure partie des pays de la SADC, n’ont pas atteint la maturité démocratique, pense ce membre de la composante jeune du bureau de coordination de la société civile. Ainsi voir la SADC accompagner l’accord de la Saint Sylvestre l’amène à douter de l’organisation des élections le 23 décembre 2018 vu que toutes les résolutions de cet accord ont fané.
« Quand la SADC vient accompagner l’accord du 31, moi je ne vois plus l’impact. Car, même toutes les résolutions ne sont pas prises en compte. On devrait déjà avoir les élections. La SADC s’installe alors qu’elle est composée des pays où on ne voit pas le processus démocratique évolué », ajoute-t-il.
La SADC dont plusieurs pays membres sont dans l’organisation de Nations-Unies devrait s’inscrire dans la logique de l’ONU pour espérer aux élections, croit Hippocrate Marume.
Materne Nsiku