Le conseil supérieur de la magistrature, en collaboration avec le gouvernement et la CENI avec l’appui technique du PNUD/PACEC, organise un séminaire de renforcement de capacité sur la gestion du contentieux électoral, du 18 au 21 juillet 2018 à l’hôtel Horizon en commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu.
D’après l’organisation, il s’agit d’outiller 35 magistrats et les greffiers du Sud-Kivu sur la gestion du contentieux électoral et des infractions en suite de la constitution du fichier électoral, de l’inscription et la tenue du scrutin.
Dans son speech, Gaudens Maheshe, Secrétaire exécutif de la CENI en province du Sud-Kivu, cette formation a sa place en cette période où les réseaux sociaux détériorent l’information.
« Cette formation intervient dans un contexte spécial des préjugés, des soupçons de diverses intoxications favorisées, amplifiées, médiatisées grâce aux réseaux sociaux. La CENI est ravie de trouver qu’en amont de réflexions ce sont accordées pour l’organisation d’une telle formation. Elle vient à point nommé afin d’aider les pratiquants de la loi à dire le droit adapté aux situations de notre pays RDC », a souligné Gaudens Maheshe.
Il appelle les magistrats à dire le droit dans le délai sur ces questions sensibles.
« Un droit dont les magistrats ne chercheront pas les rudiments dans les encyclopédies mondiales. Un droit pour lequel ils trouveront des solutions à nos propres problèmes pas au problème mondial. Dans tous les cas, les juridictions compétentes sont appelées à travailler à mort d’urgence afin de respecter le délai pour rendre le jugement entendu. Il s’agit bien des questions délicates et sensibles (…) qui] nous éviteront des incendies et la machette. Mais nous allons ramener les adversaires électoraux de manière qu’ils rentrent dans leurs contrées manger, partager les événements de la vie », a-t-il ajouté.
L’organisation demande aux magistrats de s’appliquer et capitaliser le contenu de cette formation.
Rachel Rugarabura