A quelques heures de l’ouverture du deuxième congrès de l’Union pour la nation congolaise (UNC) à Kinshasa dans la capitale de la RDCongo, les militants et sympathisants du parti de l’opposition dans la province du Sud-Kivu gardent leur espoir dans les travaux de ce grand rendez-vous.
« Nous savons que le choix du candidat président de la république intervient à l’issue de ce congrès mais beaucoup de questions seront également traitées pour redorer l’image de notre parti. Nous restons confiants que tous les énigmes seront vidés sur la table familiale devant le président », a confié un militant interrogé par Jambordc.info.
D’autres attendent de cette assemblée une réponse à la misère du congolais.
« L’UNC organise un congrès d’espoir pour le peuple congolais. Tenez, nous avons vu le président Kamerhe rencontrer ses pairs opposants pour leur proposer de s’unir autour d’un candidat unique. Nous sommes convaincus que le congrès y veillera pour concrétiser cette vision qui est largement partagée par tous les ténors de l’opposition dans notre pays », renchérit un autre militant pour qui « seule l’opposition est capable de changer la vie quotidienne du peuple [congolais, Ndlr] trainé dans la misère depuis près de 20 ans ».
Selon un étudiant sympatisant de l’union pour la nation congolaise, le « Mopepe ya sika » ne devrait plus rester un slogan après ce deuxième congrès.
« Tous les opposants disent apporter un changement surtout dans le social des habitants. Pour l’UNC, nous voulons voir le Mopepe ya sika [vent nouveau, Ndlr] souffler et non rester un slogan. Nous savons que tout le monde ne peut pas avoir la même vision mais l’UNC n’est pas n’importe quel parti au sein de l’opposition congolaise. Nous voulons le concret », insiste Julien Byadunia, étudiant en 2eme année de Licence en sciences politiques dans une université de Bukavu.
A noter que les préparatifs dudit congrès, selon les organisateurs, vont bon train. Les travaux débutent ce jeudi 02 aout à Limete avec plus de mille participants, selon le Secrétaire fédéral du Sud-Kivu en charge de la mobilisation, Amato Bayubasire.
Jean-Marie Mulume