Politique : « Le chômage, la misère, des défis qui bloquent les jeunes » (Théodore Museme/UDPS)

Les jeunes congolais ayant l’ambition de porter leurs candidatures aux niveaux de prise des décisions en république démocratique du Congo se heurtent à plusieurs défis. C’est dû à un nombre important de facteurs indépendamment de leur volonté dont le chômage. Et pourtant, une campagne pour le rajeunissement et renouvellement de la classe politique est en cours au pays.

Dans un entretien avec le journal Jambordc.info, le Porte-Parole de l’UDPS dans la province du Sud-Kivu, Théodore Museme, brosse plusieurs facteurs qui freinent les jeunes ambitieux.

« Il y a tant de facteurs. Le grand facteur, c’est la disproportion des moyens financiers entre les vieux et les jeunes. Le jeune bien qu’il puisse être ambitionné, il n’a pas assez de moyens pour battre campagne. Il vit dans la misère, dans le chômage (…) des facteurs très influents. Les vieux ont déjà amassé autant d’argent qu’ils donnent aux jeunes, puisqu’ils sont pauvres, pour battre leur campagne au détriment des autres jeunes ; ce qui est à regretter », dit-il.

D’autres facteurs tels le manque de confiance en soi, l’absence dans des jeunes aux postes de responsabilité dans les partis politiques.

« Il y a pour certains jeunes mais pas pour tous qui ne sont pas tellement très confiants envers eux. Il y aussi l’absence des jeunes dans les partis politiques qui ont des postes de responsabilité, c’est aussi un problème. Et ceux qui s’y trouve, combien ont des postes de responsabilité pour pousser leurs partis de les déclarer qu’ils sont candidats et qu’on accepte ? », ajoute le speaker de l’UDPS.

Membre de ceux qui soutiennent la démarche pour le renouvellement de la classe politique au pays, Museme plaide pour le soutien financier des jeunes candidats aux élections prochaines.

« Je propose à toutes les associations et organisations qui soutiennent cette campagne pour le rajeunissement de la classe politique, de soutenir financièrement les jeunes qui seront candidats sur base d’un criterium ». et d’ajouter « Que les jeunes aient confiance à eux, qu’ils ne restent pas des marionnettes. Qu’ils acceptent de faire une rupture avec le passé où les jeunes servent comme des pépinières électorales pour les vieux dans les partis politiques. Qu’ils se lancent dans la bataille des partis politiques de façon qu’ils aient un poids dans leurs partis afin qu’on accepte leurs candidatures », conclu-t-il.

Gisèle Banywesize

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