Nouvelles sanctions de l’UE contre les autorités congolaises: Les mesures de rétorsions de Kinshasa très attendues

Kinshasa qui voyait venir les menaces des 28 avait dénoncé par la voix du ministre des Affaires étrangères l’ingérence inacceptable dans le processus électoral avant de promettre des mesures de “rétorsion ” en indiquant par ailleurs que ces sanctions sont politiques.

Le gouvernement congolais avait bénéficié du soutien de ses pairs africains lors du Conseil paix et sécurité le 19 novembre dernier.

Les chefs d’Etat de l’Union africaine avaient appelé à la levée de toutes les sanctions individuelles contre des personnalités congolaises, afin ” de créer un environnement propice à la tenue d’élections libres, transparentes et apaisées”.

Le conseil de l’Union européenne (UE) a décidé hier le 10 décembre, de la prolongation des sanctions contre 14 personnalités congolaises dont le candidat à la magistrature suprême pour le compte du Front commun pour le Congo (FCC).

Cette nouvelle mesure de l’UE qui implique entre autres le gel des avoirs et l’interdiction de visa pour l’UE, va jusqu’au 12 décembre 2019.

Au cours d’une réunion qui a regroupé les ministres des Affaires étrangères, l’UE a rappelé que ces mesures ont été adoptées en décembre 2016 et mai 2017 pour “entrave au processus électoral et violation des droits de l’homme “.

Les 28 ont demandé, une fois de plus, aux autorités et institutions congolaises ” la tenue d’élections crédibles et ouvertes à tous “. L’UE s’est déclarée prête à réexaminer et adapter ces sanctions après les élections.

Ndabelnzéem

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.