« Nous avons encore du travail à faire et le moment venu nous allons procéder ailleurs », promet le Général Karawa

Lors d’une présentation publique des présumés bandits qui insécurisent la ville de Bukavu, lundi 19 février, le commissaire provincial de la police, le général Louis Second Karawa a loué la bravoure de ses éléments et promis de poursuivre le bouclage dans tous les quartiers de la ville.

Il s’agit des jeunes et femmes présumés impliqués dans le vol à mains armées, les assassinats, les cambriolages  des sacs à mains et  téléphones. Ils ont été arrêtés au quartier Nkafu lors d’un bouclage organisé par les forces de sécurité samedi 17 et lundi 19 février.

 « Pour nous, c’est un sentiment de satisfaction car nous avons abouti au bon résultat  après ce bouclage », félicite le général Karawa.

La police se dit déterminée à dénicher tous les malfrats qui seraient cachés dans les autres quartiers de la ville après Nkafu.

« Nous sommes là, ce n’est que le début. Les deux opérations que nous avons faites, c’était à Nkafu dans la commune de Kadudu. Nous avons encore du travail à faire et le moment venu nous allons procéder ailleurs », révèle-t-il.

Invité pour cette fin, le Gouverneur de province Claude Nyamugabo a expliqué les bienfaits de l’opération « Tujikinge » signifiant « Protégeons-nous » qui vise à faire participer la population à sa propre sécurité.

 « A cause de la recrudescence de l’insécurité, nous avons mis en œuvre l’opération protégeons-nous. Nous avons pris toutes les dispositions pour mettre fin à l’insécurité qui menace la ville de Bukavu et les 8 territoires de la province du Sud-Kivu. La lutte contre l’insécurité, c’est le concours de chacun », interpelle le gouverneur.

Et de se réjouir de premiers fruits de l’opération.

« Je félicite les force de sécurité et la police pour avoir mis en œuvre l’opération conçue par le service de sécurité, protégeons-nous. Cette opération a commencé à porter des fruits car plus de 50 présumés criminels sont arrêtés (…) », apprécie-t-il.

Le gouverneur n’exclut pas la présomption d’innocence et promet que la justice pourra faire son travail dans la transparence afin d’établir les responsabilités.

Marie-Louise Nsimire

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