Le 31 décembre 2017, une date fatidique en RDC ?

Le chrono avance. Quelques heures nous séparent d’une nouvelle année. Et la RDC, comme d’habitude, s’attend au message de vœux du Président de la République à la nation. Une spécificité pour cette année, ce jour aura connu la marche pacifique des catholiques sur toute l’étendue du pays. Sauf imprévu, c’est sera aussi le lancement du schéma de la transition sans Kabila prônée par le Rassemblement politique, aile Félix Tshisekedi. Bref, trois rendez-vous marqueront ainsi l’aube du Nouvel an 2018 en RD Congo.

Parions sur la question : à quoi s’attend le peuple exactement au 31 décembre ? Bien malin qui pourrait répondre à cette fastidieuse question. Au regard de l’ambiance politique actuelle, la fin de l’année 2017et le début 2018 s’annonce incertains pour le peuple congolais.

Le message du Chef de l’Etat pourrait apporter un espoir et surtout sur la question qui ronge les méninges de plus d’un congolais : « la confirmation de la tenue des élections selon le chronogramme de la CENI mais aussi la déclaration sur sa non-représentation à la présidentielle prochaine ». Voilà la clé pour apaiser les esprits déjà surchauffés à l’aube de l’année électorale, 2018.

La marche initiée par le comité laïc de coordination pour ce 31 décembre mérite « un encadrement plutôt qu’une répression par les forces de sécurité » au risque d’aggraver la situation et ternir l’image des autorités congolaises. En tout cas, il y a lieu d’éviter l’enfer ce dimanche et fêter en toute quiétude l’allégresse du nouvel an.

L’opposition politique, au lieu de camper sur leur position radicale du fameux schéma de « transition sans Kabila » devrait scruter le calendrier de la centrale électorale et trouver un consensus. Le chrono avance à la Commission électorale nationale indépendante. Les acteurs politiques de la majorité présidentielle que de l’opposition sont tenus, au regard de l’importance de ce chronogramme, d’apporter un soutien pour que le peuple se dirige aux urnes le 23 décembre 2018 en vue d’une alternance apaisée. « Il n’y a pas de raisons de compliquer la donne », a lâché un acteur de la Nouvelle dynamique de la Société civile.

Jean-Marie Mulume

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