Jean-Claude Kibala (G7) : « C’est le peuple qui fera de Moise le Président. Ce n’est pas l’argent »

A la première sortie de la plate-forme électorale « ENSEMBLE pour le changement » dans la province du Sud-Kivu, les partis politiques de l’opposition congolaise, membres de la plateforme se sont réunis, samedi 19 mai, à la paroisse Mater Dei dans la ville de Bukavu. Dans son speech, le coordonnateur d’Ensemble en province a mobilisé l’électorat en faveur de la candidature de Moise Katumbi, un des opposants hostiles au régime actuel en République démocratique du Congo.

« Je suis venu au Sud-Kivu parce qu’il y a des citoyens, des électeurs qui veulent le changement (…) Je suis venu pour mobiliser, sensibiliser la population du Sud-Kivu et nos membres de la plateforme pour les élections. Il nous reste un mois pour déposer les candidatures au niveau national et provincial. Il nous faut des stratégies pour sécuriser nos candidats, nos  voix. Nous sommes venus écouter, discuter avec nos électeurs pour savoir qu’est-ce qu’ils pensent de la machine à voter », a déclaré Jean-Claude Kibala.

Alors que les élections prévues par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’annoncent d’ici peu, Kibala est revenu sur les critères d’un candidat qui mérite pour diriger le pays. Et, Selon lui,  Moise Katumbi incarne la personne qu’il faut à la tête de la RDC.

« Nous avons des hommes de bonne volonté et de fortes capacités pour bien diriger ce pays. Nous voulons éveiller nos bases pour voter la personne qui mérite, le président Moise Katumbi qui a la possibilité de passer. (…) C’est le peuple qui fera de Moise un Président de la République, ce n’est pas l’argent. Nous voulons marquer la différence », a-t-il expliqué.

Devant le public venu l’écouter, le coordonnateur d’Ensemble en province souligne que leur candidat à la magistrature suprême, Moise Katumbi, répond aux critères selon la Constitution de la RDCongo.

« Moise est d’une mère congolaise, il peut être président de la république conformément à la Constitution de la RDC (…) Moise n’est pas condamné », a-t-il soutenu, rejetant  ainsi les griefs pour lesquels le candidat Katumbi est exilé. C’est, par exemple, le recrutement de 600 mercenaires américains alors qu’il était gouverneur de la province du Katanga, la vente d’un immeuble qui serait attribué à un sujet grec.

Jean-Marie Mulume

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.