Hypocrate Marume sur la CPI : « nous avons besoin d’une justice à balance »

Le président de la Société civile noyau de Kadutu dans la ville de Bukavu, qualifie de partial le travail de la Cour pénale internationale (CPI). Pour lui, la justice internationale vise quelques pays laissant d’autres agir dans le non-respect des droits humains. Hypocrate Marume recommande à la CPI d’appliquer la justice au profit de toutes les communautés, quelle que soit l’appartenance de l’incriminé.

« Nous n’avons jamais vu l’impact de cette justice, sinon c’est toujours l’Afrique qui est dans le collimateur de cette justice. Il y a certaines choses qui se passent dans certains pays européens, Asiatiques et autres pays internationaux qui n’intéressent jamais la justice Internationale. Mais, lors ce qu’il s’agit des pays africains, on voit cette justice se prononcer, c’est le cas de notre pays la RD Congo », se plaint Hypocrate Marume qui estime qu’« il y a toujours une main noire ».

Pour booster la justice en faveur de toute la population, cet acteur de la société civile demande à la société civile de revoir sa politique.

« … qu’il n’y ait pas deux poids deux mesures, que nous puissions être égaux.  Dès lors qu’on a souscrit à l’accord de Rome tous les pays doivent être traités équitablement. Si c’est l’homme blanc qui a commis des faits, qu’il soit sanctionné de la même façon que l’homme noir et vice-versa. […] Que la justice travaille pour l’intérêt de la communauté car on se rend compte que ce sont les hommes politiques qui sont toujours suivis et, cela étant, on ne voit aucun impact. Ceux qui commettent des faits graves sont toujours avec nous et les dossiers bloqués à la Cours pénale Internationale sont purement politiques. La CPI doit revoir les choses, nous avons besoin d’une justice à balance, nous voudrions aussi que lors ce qu’on entame un dossier qu’il soit clôturé le plutôt que possible », suggère le président de la Société civile de Kadutu.

En rappel, le monde célèbre la justice internationale chaque 17e jour du mois de juillet.

Ishara Masirika.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.