24 heures après la publication d’un nouveau gouvernement provincial du Sud-Kivu, des réactions figent au sujet de ce remaniement. En effet, à quelques mois de la tenue des élections, l’Union pour la nation congolaise (UNC) Sud-Kivu craint que les ministres provinciaux, potentiels candidats aux élections, ne confondent les biens publics aux biens privés surtout que les campagnes électorales débutent bientôt.
« …Ce gouvernement est qualifié de mort-né vu que plusieurs de ses ministres sont nommés pendant que plusieurs d’entre eux sont candidats à la députation. […] ces ministres risquent de détourner l’argent du trésor public pour le financement de leur campagne », redoute Maitre Daniel Lwaboshi, secrétaire fédéral chargé des questions électorales à l’UNC Sud-Kivu, dans un entretien exclusif avec le journal JAMBORDC.INFO
D’après Me Lwaboshi, la loi électorale exige aux acteurs politiques au pouvoir de démissionner avant de déposer leurs candidatures à l’élection.
« … la loi électorale dit que lorsqu’un exécutif est candidat, il est réputé démissionnaire. Tous ces ministres vont plus s’occuper de leurs campagnes afin qu’il soit réélus au lieu de s’occuper de la chose publique. Donc, dans les jours à venir le gouverneur et le vice-gouverneur qui sont déclarés candidats seront considérés démissionnaires », renchérit l’opposant.
Les membres du nouveau gouvernement provincial du Sud-Kivu ont été nommés par le Gouverneur, vendredi 06 juillet dernier.
Materne Nsiku