Les défis de la participation des groupes marginalisés dans la gouvernance locale a été l’un des thèmes qui ont fait objet des explosés au cours du deuxième jour du forum sur la paix, la cohésion sociale et la prévention des conflits électoraux ouvert à Bukavu depuis le mardi 13 Novembre.
Au cours de son exposé, Juvénal Lushule, responsable de l’Association pour la promotion intégrale des albinos (APIA) revient sur les défis auxquels font face les personnes marginalisés et estime qu’une plaidoirie en leur faveur serait d’une importance capitale.
« Nous voulons à ce que tous les participants, toute la province et pourquoi pas tout le pays puissent prendre des mécanismes et des lois appropriées qui protègent ou qui plaident pour la participation de la personne vivant avec handicap et albinos à l’instance de prise de décision. Qu’à travers notre plaidoirie, le gouvernement puisse prendre en considération nos revendications », a-t-il laissé entendre dans son exposé.
Lushule s’indigne du fait de voir que rien n’est fait en faveur de cette catégorie des personnes tant au niveau des familles, de la province qu’au niveau de tout le pays.
Il estime qu’à l’issu de ce forum des décisions importantes soient prises afin que la personne vivant avec handicap et l’albinos puisse trouver aussi sa place dans la société et que la marginalisation dont ils sont victimes puisse être éradiquée.
« les résolutions de ces assises ne feront pas de nos revendications un slogan, dans l’avenir on aura des fruits majeurs », a ainsi conclu.
Le responsable de l’APIA reste convaincu que le forum sur la paix, la cohésion sociale et la prévention des conflits électoraux est le cadre qui permettra que leurs revendications soient prises en compte.
Théophile Ombeni