Les congolais lambda ont tout yeux et toute oreille fixés du côté de la Centrale Électorale.
À moins d’un changement de dernière minute, la Ceni publie aujourd’hui les listes provisoires des candidats à la présidentielle et aux législatives nationales.
À l’instar des finalistes qui attendent avec impatience la publication des listings des résultats de l’exetat 2018 à l’Ipp, les candidats à la présidentielle et aux législatives nationales transpirent des sueurs froides.
Ils n’ ont pas tort de paniquer quand on sait que l’épée de Damoclès planent sur l’affaire de double nationalité et de faux papiers.
À propos justement de la double nationalité, l’on se rappellera de la très récente correspondance coupe-gorge du ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des sceaux, adressée au Procureur général près la Cour de cassation.
Dans cette correspondance qui date du 15 août 2018, les services compétents ont remis à la CENI, la liste des personnes détenant une nationalité étrangère.
La motivation de l’expéditeur de cette missive est sans appel.
Tout candidat à la présidentielle, aux législatives nationales et provinciales, détenteur d’une nationalité étrangère, ne peut ni être retenu moins encore se faire élire en décembre prochain.
Si par miracle le postulant litigieux est élu, il verrait alors son mandat déchu, assorti des poursuites judiciaires.
Outre le problème de double nationalité, il y a aussi la question liée aux titres académiques des candidats.
À ce propos, tout et n’importe quoi se raconte dans l’opinion nationale.
Mais une chose est vraie que tous les candidats ne seront pas retenus. Des têtes vont tomber.
Eugide Abalawi Ndabelnze