« De ce budget, on a l’espoir que les élections auront lieu », dixit Wilhelmine Ntakebuka (Société civile)

Au lendemain de la présentation du budget par le premier ministre au parlement Congolais, la Société civile du Sud-Kivu croit en la tenue des élections. Wilhelmine Ntakebuka, membre de la Fédération de la Société civile congolaise l’a révélé dans un entretien avec un reporteur de jambordc.info ce jeudi 1 juin.

« Au regard du budget présenté par le premier ministre Bruno Tshibala, il se dégage une nette augmentation par rapport à celui jadis présenté par Matata Ponyo. Cela veut dire qu’il y aura surement augmentation d’actions. Nous espérons que c’est un budget qui va prendre en compte l’essentiel pour améliorer les conditions actuelles du peuple congolais », a-t-elle estimé.

Elle croit que le gouvernement devrait mettre l’accent sur la sécurité dans toutes les provinces pour que les élections se tiennent dans un climat de paix.

« Par ce budget, la priorité c’est la sécurité sans quoi il sera difficile d’organiser les élections. Il y a beaucoup de groupes armés actifs sur le territoire national. La majorité des provinces sont en proie à l’insécurité. Le gouvernement doit user des stratégies de neutraliser tous ces belligérants  pour que les élections qui sont attendues par tous les congolais se tiennent en toute quiétude dans tous les coins du pays », a-t-elle dit.

S’agissant de 1169 milliards des francs congolais, budget  alloué aux 3 scrutins cette année, notre croit que c’est un signe que le gouvernement compte organiser les élections.

«De ce budget, on a l’espoir que les élections auront lieu. Le gouvernement congolais a toujours la responsabilité d’organiser les élections. Il s’était  déclaré à mesure d’organiser ces scrutins par ses propres moyens. S’il n’en est pas le cas, les partenaires sont prêts à appuyer le processus électoral. Nous attendons l’alternance démocratique sauf mauvaise foi de nos dirigeants », poursuit-elle.

Elle regrette les rumeurs qui circulent au sujet de l’organisation d’un éventuel référendum préconisé par certains politiques congolais.

« Organiser un référendum maintenant, c’est nous éloigner des élections. C’est violer les accords alors que toutes les institutions actuelles sont illégitimes. Nous sommes dans un pays démocratique et l’alternance est impatiemment attendue par tout le peuple congolais cette année. A présent les élections et non le référendum. Le peuple congolais ne cèdera pas à ça », a-t-elle conclu.

La présidente du pense que seuls les nouveaux dirigeants qui seront élus dégageront les clauses qui feraient objet d’un éventuel référendum dans notre pays.

Jean-Marie Mulume

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