Bukavu : Les portefaix de Nyawera exigent moins cher que les voitures(reportage)

À Bukavu, les épaules et la tête des portefaix coûtent moins cher que les voitures pour transporter les colis de leurs clients.

Quatre-vingts kilos de colis sur les épaules ou la tête et plus de 2 kilomètres de marche pour en gagner 300 à 1500fc.

Tête baissée, avec des épaules qui supportent une chèvre et un bidon de 20 litres d’une boisson locale communément appelée “mandalé”, un portefaix arpente le boulevard Patrice Emery Lumumba dans son tronçon compris entre la mosquée de Nyawera jusqu’à la place Mulamba.

À partir de cet arrêt “mosquée”, située en face d’une boulangerie et d’une coopérative de la place, l’on aperçoit des portefaix mal accoutrés, souliers usés aux pieds et écrasés par des plus lourds fardeaux sur la tête et les épaules.

Ils se répartissent en trois groupes composés chacun de dix portefaix dont l’âge varie entre 17 à 30 ans pour les plus jeunes et 40 à 50 ans pour les plus âgés. Cet espace de travail situé dans un périmètre de 40 m, est uniquement réservé à ceux qui appartiennent dans l’un ou l’autre groupe.

Justin Murhula

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.