Bukavu : les accords du 18 octobre et du 31 décembre une « violation délibérée de la constitution »

Dans une déclaration rendue publique le 09 janvier dernier par son secrétariat exécutif national, la Fédération de la société civile congolaise (FSCC) dénonce ce qu’elle qualifie de violation délibérée de la constitution par les accords politiques du 18 octobre issu du dialogue de la Cité de l’union africaine et celui du 31 décembre issu du dialogue du Centre interdiocésain de Kinshasa sous la médiation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).

« La Fédération de la Société Civile Congolaise  décide et appelle toutes les structures citoyennes de la République Démocratique du Congo :

  • de ne pas donner une suite favorable à toute sollicitation visant à participer à un quelconque gouvernement de transition et considère ce gouvernement comme une Nouvelle Majorité Présidentielle qui viole délibérément la constitution de la République Démocratique du Congo  qui ne prévoit  pas la transition ;
  • Condamne la  violation délibérée de la constitution par une frange des congolais assoiffés du pouvoir réunie à la cité de l’union africaine et au centre inter diocésain;
  • Condamne la désignation éventuelle d’un homme politique à la tête du Conseil National de suivi de l’accord ;
  • Condamne la participation sans cause des acteurs de la société civile au gouvernement de transition et pourtant devraient jouer le rôle d’éveilleur et de surveillant de l’accord ;
  • Appelle la Commission électorale nationale indépendante à rassurer le peuple congolais des différentes étapes des scrutins en produisant un calendrier réaliste pouvant rassurer le peuple congolais après le compromis politique ;
  • Encourage les structures citoyennes à fédérer leurs idées et leur lutte pour l’alternance démocratique dans le respect de la constitution ;
  • Appel la communauté internationale à l’accompagnement du peuple congolais et cela sans relâche et non des individus en mal de positionnement et à la conquête et conservation du pouvoir pendant que la population n’a jamais été au centre de leurs intérêts et à la merci des groupes armés surtout à l’Est de la république », peut-on lire dans la déclaration

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.