L’impunité reste un grand mal qui gangrène la société congolaise et qui ronge la société bukavienne en particulier. Après avoir remarqué que la spoliation des lieux publics s’amplifie, le bourgmestre de la commune d’Ibanda promet mettre tous les moyens en œuvre pour appuyer la promotion d’un « Etat de droit » en province du Sud-Kivu. Il promet rencontrer les gestionnaires du terrain de football de Kamagema et « mettre devant un fait accompli » ceux qui auront trempé dans la spoliation.
Namegabe Ntayitunda Evariste, bourgmestre de la commune d’Ibanda condamne les spoliations des lieux publics entre et autre, les marchés et cimetières. Il affirme que l’impunité serait à la base de la base de ces empiètements continuels.
« Ceux qui orchestre cette occupation s’appellent encadreurs de jeunes et se sont eux qui occasionnent ces désordres. Ces gestionnaires en soi ont déraillé et ils peuvent être interpellés, ils ont empiété le terrain et le terrain est un bien de l’Etat », s’indigne-t-il.
Pour l’autorité communale, il n’est en aucun cas coupable de ces spoliations. Pour combattre ces « désordres, il compte s’exécuter à son niveau pour que les spoliateurs du terrain de Kamagema répondent de leurs actes ».
« La commune n’est pas d’accord avec cet empiètement. Je compte rencontrer les gestionnaires pour les mettre devant un fait accompli. Nous n’allons pas toujours vivre dans l’impunité. Un jour l’Etat de droit reviendra et tous ces gens vont être déguerpis », martèle Namegabe Ntayitunda.
En rappel, il y a un mois, dans une correspondance, la Fédération de la Société civile du Sud-Kivu avait dénoncé cette pratique de spoliation des lieux publics à Bukavu, exigeant la descente sur le terrain des services étatiques pour de nouveau mesurer et clarifier les limites des domaines publics dans la commune d’Ibanda.
Materne Nsiku