Bukavu: L’atelier de monitoring judiciaire sur les violences sexuelles a vécu

C’est dans la salle de l’hôtel Horizon à Muhumba où se sont réunis 70 acteurs judiciaires et auxiliaires de la justice de province. Ce mardi 06 novembre 2018, ils ont pris part à un atelier organisé à Bukavu par le PNUD.

À cette occasion, Me Isaac Mushokoro Kayaya, expert national/reforme judiciaire et responsable de monitoring judiciaire, a expliqué le pourquoi de cet atelier.

“Cet atelier a été organisé parce que le PNUD a fait ce qu’on appelle monitoring judiciaire de dossier de violences sexuelles et crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. De mars à juin 2018, avec l’autorisation du conseil supérieur de la magistrature, les universités avec l’appui du PNUD ont effectué une collecte des données judiciaires au près des institutions policières, les parquets civils et militaires ainsi que les cours et tribunaux du Nord kivu, Sud kivu et Ituri. Ce travail nous a montré que de 2013 à 2017 il y’a eu 9999 cas de violences sexuelles qui ont été traités par les juridictions de l’Est de la RDC. Les données collectées présentent un aperçu de la réponse judiciaire apportée à ces dossiers tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif“, a expliqué Isaac Kayaya

À l’en croire, les résultats de cette enquête doit être présenté à ces différents organes pour voir comment trouver une solution afin de recouvrer une paix durable dans notre pays et prendre des mesures pour sanctionner les malfaiteurs.

“il s’agit aujourd’hui de pouvoir présenter aux acteurs judiciaires ces résultats et pouvoir démontrer comment ils ont solutionné les différents ou bien les problèmes concernant les violences sexuelles qui ont été portés à leurs connaissances”, a-t-il dit

Sachez que le représentant du Ministre provincial ayant l’administration de la justice dans son attribution, le Chef de division de l’administration de la justice, les organisations de la société civile travaillant dans le domaine de la justice, ainsi que le représentant de la faculté de droit des universités y ont pris part.

Rachel Rugarabura

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