Bukavu : 25 magistrats participent à un séminaire sur le droit international humanitaire organisé par le CICR

Venus du Nord, du Sud-Kivu et de la province du Haut-Katanga, 25 magistrats  participent à un séminaire de formation sur droit humanitaire international organisé à leur intention par le Comité international de la croix-rouge (CICR). Pour une durée de 3 jours, les travaux ont débuté ce lundi 17 avril à l’hôtel Mont Kahuzi dans la commune d’Ibanda.

Le but est de renforcer les capacités des magistrats qui, de par leur rôle, sont particulièrement impliqués dans la mise en œuvre du droit international humanitaire (DIH), a indiqué Julie Schneider, chargée de l’information au CICR Bukavu.

« Le CICR contribue à soutenir les Etats pour qu’une expertise technique qui se développe permette de promouvoir les capacités nationales dans le but d’améliorer le respect du Droit international humanitaire (DIH). Nous espérons que ce séminaire soit utile à tous les magistrats qui sont invités dans le but de la mise en œuvre du DIH. Cela parce que les magistrats ont un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de ce droit qui vise à protéger les personnes qui sont victimes du conflit », a-t- elle révélé.

«De par son action menée dans les conflits armés, le CICR est convaincu que les cadres juridiques nationaux clairs connus des autorités compétentes et conformes au droit international peuvent sauver de vie et réduire des souffrances à condition d’être correctement mis en œuvre », poursuit-elle.

Un séminaire très important

Dans son allocution à l’ouverture de ces travaux, Gabriel Kalonda Mbulu, vice-gouverneur du Sud-Kivu, ce séminaire revêt une importance capitale et devra permettre aux magistrats de scruter les prescrits de différents traités ratifiés par notre pays dans le cadre du droit international et les confronter à la réalité quotidienne dans leur exercice.

« Le droit international humanitaire est un droit qui nécessite que les magistrats se remettent à niveau pour améliorer leur prestation dans le cadre du DIH. Le pays a ratifié autant de traités dont est né récemment le DIH et  pour ce faire, les magistrats vont scruter le contenu de tous ces traités pour que l’on sache que contient exactement les traités que le pays a ratifié. C’est un séminaire hyper important pour eux parce qu’ils pourront confronter les prescrits de ces textes aux réalités qu’ils vivent au quotidien », a-t-il dit.

A en croire nos sources, la répression des violations des règles du droit international humanitaireperpétrées au cours d’un conflit armé revient au pouvoir judiciaire qui est appelé à juger des personnes suspectes d’avoir commis des crimes de guerre.

Jean-Marie Mulume

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