Toutes les composantes de la société civile de Béni dans le Nord-Kivu, ont décrété ce lundi dans une déclaration commune, cinq jours de ville morte, en signe de protestation aux tueries de samedi.
Aucune activité ne sera exercée pendant ce moment de trêve. Cette décision concerne aussi bien les écoles que les universités officielles et privées de Béni.
Ces composantes de la société civile exigent aussi l’évaluation des opérations militaires contre les présumés Adf qui écument cette partie du Nord-Kivu.
Ce lundi toutes les activités sont restées paralysées sur l’appel de la société civile pour pleurer tous les compatriotes qui sont tombés sous les balles des assaillants.
Selon le bilan officiel, 18 personnes sont mortes et des dizaines des blessés, à la suite de l’attaque des présumés Adf sur Béni le samedi 22 septembre 2018.
Abel