Deux journalistes ont été arrêtés puis relachés quelques heures après par un officier militaire, samedi 07 juillet, en plein reportage dans la ville de Bukavu en province du Sud-Kivu. Il s’agit des journalistes Ghyslain Watongoka de la Radio télévision Ngoma ya Kivu (RTNK) et Ronely Ntibonera de la radio Svein.
La corporation des journalistes du Sud-Kivu condamne fermément ce musellement de la liberté de la presse et en appelle à l’implication du gouverneur de la province pour que réparation soit faite.
« Nous condamnons avec fermeté et exhortons le gouverneur du Sud-Kivu, qui a reçu, il y a quelques mois, un diplôme de protecteur des Journalistes de la part de l’Union Nationale de la Presse du Congo de s’impliquer pour une réparation. Que les commanditaires répondent de leurs actes devant les instances judiciaires et que ça serve d’exemple », a dit Gael Mpoyo, Vice-Président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) Sud-Kivu, cité par La prunelle.info.
D’après le confrère, si rien n’est fait à l’encontre du militaire, la corporation se réserve le droit de recourir à des actions d’envergure pour remettre les victimes dans leurs droits.
« Nous exigeons des sanctions sévères contre ce militaire dans le cas contraire l’Union se réserve le droit de mener des actions jusqu’à ce que ces Journalistes soient remis dans leurs droits », martèle le vice-président.
Christine Furaha