Trois mois et 15 jours séparent les congolais lambda des élections générales conditionnées par la machine à voter de la Ceni.
En faisant ce choix audacieux, la Centrale Électorale remet sur la sellette la problématique de ses vraies préoccupations.
Impossible de placer le curseur des priorités ailleurs que sur cette fameuse machine à voter récusée par les congolais lambda et une frange de la communauté internationale.
À 115 jours de la tenue de la présidentielle, des législatives provinciales et nationales, l’Onu s’inquiète à son tour de l’absence du consensus autour de la machine à voter et du fichier électoral.
“Cela constitue une préoccupation de la Monusco et des Nations unies”, a déclaré mercredi 22 août à Kinshasa la porte-parole de la Monusco, au cours de la conférence de presse de l’Onu.
Pour Florence Marshal, il est important de profiter de la volonté manifestée par toutes les parties prenantes d’aller aux élections lors des dépôts de candidatures, de tout mettre en œuvre pour obtenir un consensus sur ces questions.
Il semble important de profiter de cet élan, de cette volonté de toutes les parties prenantes d’aller vers les élections prévues par la CENI le 23 décembre prochain, pour pouvoir poursuivre le dialogue et trouver un consensus sur ces questions.
C’est vraiment la volonté de la Mission, c’est également un moyen avec lequel la Mission effectue son rôle des bons offices.
Sera-t-elle entendue de cette oreille ? Attendons voir !
Eugide Abalawi Ndabelnze